mardi 10 septembre 2013

Givenchy : Un Sensualisme obscurément Romantique...

Givenchy nous dérobe de notre entendement, nous laissant entièrement portés par nos émotions et sensations qui deviennent le sujet d'une précarité implacable. Autant le trouble que la félicité submergent le corps à la vue de ses mannequins éperdument discordants. 
la maison de haute couture française surgit dans la capitale de la mode dans les années 50, faisant preuve d'une modernité enviable, elle attire, tel un aimant, les grands personnages, allant de la douce et tendre Audrey Hepburn jusqu'à la famille Kennedy elle-même. Ayant voyagé entre les mains du provocateur extravagant : John Galliano, l'enfant terrible, Alexander McQueen, pour enfin aboutir au génie Ricardo Tisci, la griffe ne manque pas de révéler ses traces dans chacune des ses collections.

L'architecte premier de la maison, Hubert de Givenchy, avait tendance à marquer ses créations d'un romantisme souple et féminin ; aujourd'hui également, la ligne incarne un romantisme. Pourtant, telle une créature redoutable et anarchique, empoisonnée par le venin du XXIe siècle, elle produit un romantisme quelque peu discordant qui ne manque pas de susciter une angoisse captivante, une angoisse presque séduisante qui aurait le pouvoir, si elle le voulait, de paralyser le corps jusqu'à même figer le battement du coeur...


Collection automne/hiver 2005


campagne publicitaire automne/hiver 2005




collection printemps/été 2011

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