dimanche 7 septembre 2014

L'Artiste n°4 : Indigo Vision...

Indigo Vision
28 août 2014

Destin de l'homme, tu subis la machine infernale.
Délivre toi de tes chaînes et embrasse le voyage astral.

Pensée n°3 : Comédie infernale...

Si grande frustration.
Pour la première fois, j'en connais la raison.
Raison rongeante, elle exige la fin de moi,
Pour céder sa place à un autre soi.
Un soi prémâché, préconstruit, un masque parfait,
architecturé jusqu'au détail près.
Fabriqué par les diktats, modulé par les tyrans,
Imaginé par les mauvais qui se nomment bons, 
les faibles qui se prétendent puissants.
devrais-je subir et périr, me révolter, me libérer?
L'ardent besoin de vivre, n'est il pas en mon droit de l'assouvir.

Tragédie grecque, peut-être suis-je de ceux qui perpétuellement rouleront la pierre.
Il en faut n'est-ce pas, des perdants dans cette guerre.
Mais quelle est donc cette guerre qui n'existe que dans mon pays.
Quelle est donc cette haine qui à jamais me poursuis.
Devrais-je me soumettre à la machine infernale, 
peut-être m'évader sur un autre plan astral.
Où le concept de guerre, notion de culpabilité ne sont choses existantes,
où il n'y a besoin de plier ses genoux face à des sangsues mordantes.

Si grande frustration.
Pour la première fois, j'en connais la raison.
Sotte raison, c'est la solution que je guette.
Peut-être sur d'autres terrains devrais-je mener ma quête.
Qu'en est-il de cet ailleurs si divin.
Atteignable, ou source d'insondable chagrin.
J'ignore la réponse, peut-être est-ce ainsi qu'il le faut.
Pour demeurer encore un jour vivant,
la quête alors, du divin.
Mais quelle est cette quête que j'impose à mon être.
Quelle est cette insatisfaction que subit ma faim.
faim insatiable, connaîtrai-je l'assouvissement.
Réponse illusoire, fait-elle partie du grand destin.
Destin de l'homme, est-ce cela la réelle comédie.
Comédie infernale, où siège sur son trône l'essence du Mal.

samedi 6 septembre 2014

la Vie en tant que Peinture : Une Exaltation colorée...

Dieu doit être peintre, n'est-ce pas. La palette des couleurs existant dans le cosmos est tant immense que  
l'idée de Dieu en tant que peintre me plaît. Peut-être a-t-il imaginé autant de couleurs pour que chacun  puisse y trouver son bonheur, sa lueur ; sa symbolique, son état d'âme. 
Chaque couleur reflète un esprit, une vibration, n'est-ce pas ; et inconsistant que nous sommes, nos vibrations semblent être infinies. Pourquoi alors déclarer les couleurs comme finies.
Forcenés de la bienséance, la décence, nos portraits se dessinent de quelques traits, quelques couleurs.
De peur de sembler chaotique, peut-être trop vivant, nous choisissons une petite boîte de couleurs et ornons notre vie autour de ces crayons. 
Car il est malséant de sembler agité, il est enfantin de paraître inconsistant.
"C'est moy que je peins"eut professé Montaigne, si réellement, mon existence est mon oeuvre d'art, mon oeuvre d'art est mon existence, ne la voudrais-je pas vivante et colorée, chaotique et confuse, étrange et déraisonnable, douce et délicieuse.
Quelle est cette loi du paraître, non dite, mais bourdonnant toujours dans nos oreilles, non écrite, mais occupant toujours nos pensées. Quelle est cette pudeur dite savoir-vivre, quelle est cette réserve dite politesse.
Si Dieu est peintre, n'est-il pas en notre droit de jouer avec ses couleurs, de danser avec ses vibrations. Si Dieu est peintre, n'est-ce pas profanation de se vouloir blanc ou noir...















jeudi 4 septembre 2014

Pensée n°2 : Lueur immortelle...

Quel est cet Ailleurs qui nourrit nos rêves, 
quel est cet espoir qui nous mène à périr sans trêve.
Alors débute ma journée la sachant provisoire, 
Alors débute ma journée la sachant illusoire.
Car dans l'illusion je vivrai jusqu'à trouver bonheur,
Dans l'ignorance volontaire je demeurerai jusqu'à ne connaître plus de malheur.

Alors débute ma journée la sachant éphémère, 
Alors débute ma journée sans paix ni guerre.
Forcené de l'indifférence, à quoi bon ressentir aujourd'hui si le meilleur est demain.
Incapable de trouver délivrance, désormais me voilà, je joigne mes mains.
N'est-ce pas Godot que nous attendons si ardemment, 
N'est-ce pas la vie que nous recherchons désespérément.

Alors je joigne mes mains me sachant faible, 
Alors je joigne mes mains me sachant lâche.
Dans le vain espoir que la lumière se révèle. 
Car croyez moi quand je vous dis, toutes les pierres je les ai retournées en la cherchant,
Peut-être s'amuse-t-elle en se cachant.

Quelle est cette lumière que je sais existante,
Qui m'ordonne de voir l'invisible, qui me défie de dire l'indicible.
Car ce n'est la vie que je vis.
Serait-ce peut-être purgatoire, où le temps me joue des tours, 
Où je ne sais que croire.

J'oscille entre l'espérance du rien et le désespoir du tout,
Quel pendule fatal, n'est-ce pas.
Que je l'orne du sang de mes veines, 
Du silence de mes cris, 
De l'absurdité de la vie, 
D'une cruelle mélancolie.

Alors débute ma journée tel un rêve nostalgique, 
si ce n'est demain que j'attends, songe-je au passé d'antan,
Aux souvenirs de l'esprit absolu, aux souvenirs de l'âme mystique.
Voilà que se couche le Soleil, voilà qu'une autre lueur se réveille.
Lumière de la Lune, est-ce toi le marchand des rêves, 
lumière de la Lune, est-ce toi le créateur de l'espoir.
Tu m'ensorcèles avec ta douce imagination, tu me dévoiles d'autres vibrations.
Ta lumière aveuglante hypnotise les craintes de l'avenir, les regrets de la veille.
Ta lumière transcendante m'incite à penser que peut-être demain, la vie m'accueillera à mon éveil...


samedi 23 août 2014

L'Orgueil des Diktats de Mode : Une Monarchie du Paraître...

Ne sont-elles pas des sortes de monarchies du Paraître nos chères maisons de couture. Ne sont-elles pas des diktats qui gouvernent notre apparence, diktats de mode certes, mais diktats tout de même n'est-ce pas?
La mode, n'est-elle pas sensée être une révélation de son soi, n'est-elle pas l'unique tunnel qui relie le paraître à l'être. Comment pouvons-nous même adhérer alors à un ordre de cette nature.
Les magazines de mode, les personnalités toute-puissantes, connaissent-ils nos états d'âme, réalisent-ils nos humeurs perpétuellement changeantes? Comme le vent, nous sommes créatures agitées et inconsistantes, comment alors expliquez-vous des tendances englobant l'entier des hommes, des tendances les conformant, les codifiant. La tendance n'est-elle pas chose personnelle, n'est-elle pas objet de liberté.
Peut-être ai-je tort, dans leur boule de cristal, peut-être savent-ils ce que nous ressentons et alors deviennent-ils en droit de nous inviter à porter tel ou tel habit. Oui, c'est cela sûrement, ils connaissent notre être alors, peuvent-ils gouverner avec juste cause sur notre paraître.
Certainement pas jeunes gens! Je suis le seul à connaître mon âme, à réaliser mon esprit. Comment alors puis-je accepter que quelqu'un d'autre en fasse sa marionnette en le drapant comme bon lui semble.
Autant le gouvernement manipule son pays, autant les diktats de mode manipule notre coquille extérieure qui reflète indubitablement notre être caché.
Offrez leur votre dégaine, offrez leur votre âme ; Déterminez votre propre allure, déterminez votre propre âme...








dimanche 10 août 2014

L'Artiste n°3 : Vibration Vitale...


VIBRATION VITALE
08 août 2014

Si joliment l'eut dit Montaigne, "C'est moy que je peins"...

jeudi 7 août 2014

Giambatista valli : Le retour du Magnifique...

Cet hiver, Giambattisa Valli prodigue seconde vie à la femme mondaine.
Les douces paroles d'amour, les frivolités de la cour ; une délicieuse réminiscence pour l'époque de l'aristocratie, l'époque des salons, des flatteries théâtrales, des lettres d'amour, des regards interdits... 
Le créateur italien offre des louanges à la noble magnificence du passé.
Chacune de ses femmes, légères et dansantes, colorées et pétillantes ; toutes, telles de petites bulles, sont de mystérieuses beautés éphémères. Fugitives et capricieuses, elles s'en vont aussi vite qu'elles sont venues. Bien que brève fut leur visite, les mannequins n'ont pas manqué de charmé leur audience lors du défilé.

Nous voilà replongé dans les temps de Audrey Hepburn, les temps de la Dolce Vita, la Vieille Italie revient à nous avec ses ruelles romantiques, sa symphonie errante, son architecture romanesque et bien évidemment, ses femmes fatales...















samedi 2 août 2014

Eairth : Earth and Air, La Puissance des Eléments naturels...

La beauté de l'imperfection, le mystère de l'éphémère, le désir de l'aventure...
La griffe Eairth a vu sa naissance en 2007, elle est l'objet d'une union entre la terre et l'Air, Earth and Air. Fascinée par les éléments naturels qui nous environnent, la créatrice, surfeuse et exploratrice, Melissa Dizon Ramsay s'inspire de l'impact qu'ont les forces naturelles sur notre vie, notre spiritualité et notre dégaine même. Elle exploite et joue avec la désintégration naturelle des textiles et couleurs dû à l'usure et la trop forte exposition au soleil et à la mer.

La créatrice aime à penser que nous sommes hommes inconsistants et changeants, troublés comme la mer, agités comme le vent; pourquoi alors nos habits devraient-ils se figer sous un même état d'âme? N'étant entouré que de choses éphémères et étant soi-même éphémère, elle désire imaginer des créations qui subiront, tout comme l'homme, une douce décadence, un vieillissement sage et poétique. 
Elle fait de l'imperfection et de la dégradation des sujets de beauté, voire même de mysticité...

Eairth, classicis "escape"
Âme vagabonde, elle récolte la flore sauvage, tels que l'acajou et l'indigo pour en extraire des couleurs brutes.
Tout dans ses créations se veut vivant. Comme l'esprit humain qui se voit être transformé après chaque aventure, les créations, elles aussi, portent en elles les traces du périple.
Ressentiront-elles alors autant l'humidité sauvage de la savane et le soleil tyrannique du désert, que les rues poétiques de Paris et cosmopolites de New York...




Eairth, classicis "escape"





Eairth, classicis "escape"



Eairth, classicis "escape"

La beauté de l'imperfection...
Eairth, classicis "escape"
Eairth, classicis "escape"
Eairth, classicis "escape"
Eairth, classicis "escape"



Eairth, classicis "escape"
Eairth, classicis "escape"














Le mystère de l'éphémère...


Eairth, classicis "escape"



Eairth, classicis "escape"


Le désir de l'aventure...
Eairth, classicis "escape"

Eairth, classicis "escape"
Eairth, classicis "escape"




Eairth, classicis "escape"










samedi 26 juillet 2014

L'Artiste n°2 : L'Eté des Pensées

Les pensées du Midi tourbillonnent dans mon âme.
Elles s'élancent et dansent en ne dessinant aucune véritable trame.
Agitées et inconsistantes, comme le vent, elles m'emportent dans leur folie, 
Jusqu'au soudain moment où toutes se taisent et me laissent contempler le soleil à son midi...


mardi 1 juillet 2014

Disque n°2 : Le Bleu du Ciel...

Blue, Eddy Allamand


Le Bleu du Ciel

Une mélancolie d'hiver, une froideur austère.
Tel une sangsue, le cafard s'agrippe à ma peau et suce mon sang.
Que je retrouve refuge dans un sanctuaire, que je taise ces bruits incessants,
ceux qui font de moi un être conscient, ceux qui me robent de mon innocence.
Que je tombe dans de douces rêveries, que je m'échappe de cette terrible tyrannie.
Je me vois flotter en direction de terres plus sereines, pendant que ma raison endormie,
laisse mon esprit s'envoler dans le bleu du ciel.

Une délicieuse transe s'empare de mes sens.
Vers un univers plus chaleureux je me dirige,
lorsque le soleil, à son midi me brûle et la mer silencieuse, me berce.
C'est mon existence que je crée, c'est ma tour que j'érige.
Quel périple spirituel je mène, c'est une volonté d'élévation que j'ai.
Esprit révolté, âme troublée, cerveau savant, coeur précaire.
Prisonnier de mes sensations, elles me font danser, chanter, pleurer, crier.

Petit îlot idyllique, serais-tu mon empyrée.
Mon existence effacée, je me sens comme flotter.
Ma conscience endormie, mon âme s'est comme réveillée.
Qu'une bulle de légèreté réveille mes sens, qu'elle me prodigue échappatoire contre mon existence.
Submergé par des vagues de sérénité tant humbles qu'intenses, c'est les modestes voluptés de la nature qui me saluent.
Mon être se tait pendant que mon âme goûte à ces délices illusoires.
Illusions que vous demeurez, illusions que vous m'enivrez,
Illusions comme vous êtes cruelles, illusions comme vous êtes douces.

Mes doigts s'agitent sur une symphonie infernale, Ils s'enfièvrent d'une rêverie macabre.
Car n'est-ce pas macabre que de danser vers une délivrance,
n'est-ce pas macabre que de survivre de cette transe.
Sur cet instrument, je m'élance, je m'acharne, pauvre piano, tu subis mon angoisse, le drame de mon existence.

Alors jeunes gens, soyez avertis, ceci est mon adieu, ceci est mon salut.
Car désormais me voilà, aux côtés des astres si parfaits.
Car désormais, me voilà errer dans le bleu du ciel.


lundi 30 juin 2014

L'Artiste n°1 : Aftershock...

Après une série d'heures autant absurdes que folles, finalement je me retrouve seul et voilà que mon pinceau se met à s'agiter entre mes doigts...


l'éclat d'une aventure, la marque d'une passion, la rêverie musicale, tout cela s'élance dans une belle et fugitive démence...





Une série d'heures autant absurdes que folles s'en sont allées en dansant devant mes yeux. Une terrible passion s'est révélée à moi. Passion illusoire, ce ne fut que mes yeux qui ont pu toucher à cette délicieuse beauté. Telle une bulle d'énergie, un esprit se serait comme réveillé pour mon âme uniquement. Esprit protégé, il ne m'a rien laissé entrevoir, mais audacieusement je m'amusais à le deviner. Autant troublée que savante, belle que dangereuse, cette âme mystérieuse s'est emparée de toute mon attention. Ô cher Hasard divin, me laisseras-tu revoir cette bulle de mystère, cet esprit profond, cette âme savante, ô ténébreux Hasard, me laisseras-tu transformer cette illusion en une réalité idyllique.









Pensée n°1 : Construction, Déconstruction...

Les épouvantes de la nuit, mon corps pleure de sueurs froides. Je ne sais ce qu'il m'arrive, l'autre devient mon maître et moi sa marionnette. Je me languis sur moi-même faute d'être trop veule. La chute me guette, elle ricane, je la fuis, elle me poursuis.
C'est vers l'idéal que je tends, c'est l'élévation à laquelle j'aspire. Prisonnier du cafard, mes démons m'interdissent de grimper en haut de cette montagne. Les forces de la nature me retiennent, sacrée loi de pesanteur refuse de me prodiguer légèreté.
C'est vers l'idéal que je tends, mais la chute m'a choisie, c'est l'élévation à laquelle j'aspire, mais la pesanteur m’ensevelit.
Qui suis-je donc pour espérer m'élever, homme misérable que je suis, mon royaume demeure dans ce bas-monde. Le seule point commun qui me relie aux astres si parfaits, c'est l’orgueil. Ne sais-je toujours pas que ma volonté d'élévation n'est qu'orgueil aveuglant.
Comme un fou je construis ma tour de Babel, elle grandit, je souris, c'est la lune qu'elle touchera en premier, je m'impatiente. Sa grandeur arrive jusque mon cerveau, la modestie me quitte aussitôt. Je me vois déjà errer aux côtés des astres dans des sphères plus hautes. Clarté, légèreté, ataraxie, perfection, oh mes rêves délicieux m'emportent dans un autre monde et je laisse ma raison s’endormir pendant que mon âme goutte à ces délices illusoires.
Gourmandise aveuglante, mes yeux rêvent audacieusement et voilà que mes démons jaillissent. Les salauds, silencieusement, ils attendaient le moment propice pour détruire ma tour. Comme la mer si douce et calme, silencieuse et sereine attend avec patience le moment où sa victime, à son plus faible, se laissera être engloutit par les profondeurs obscures.
Les épouvantes de la nuit, mon corps pleure de sueurs froides. Je ne sais ce qu'il m'arrive, l'autre devient mon maître et moi sa marionnette...

vendredi 13 juin 2014

Le bohémien : Un Contemplateur tant sage que puéril...

De plus en plus, je m'entends professé que je me veux bohémien. Je veux danser avec l'air et m'écraser sous la pluie. Que le vent éveille mes sens, que le soleil me salue dès l'aube.
Enfants de la révolution, contemplateurs de la nature, artistes fascinés, les bohémiens sont le sujet d'une liberté absolue. D'ou émane alors leur tenue décontractée et légère, dansante et naturelle.

Hélas, ce type d'individu est perçu comme vagabond, sale et indécent et, paraît-il que la morale n'approuve pas ce genre de caractère, caractère qui risquerait de déstabiliser la formidable structure sociétaire.
Pauvres gens, ils ont peur de ces bohémiens qui ne veulent s'asservir à la morale préétablie, à ces dogmes faussement orchestrés par la société. Le bohémien a refusé de céder aux divertissements vains et frivoles offerts, voire même forcés sur les hommes. 
Mais plutôt, a-t-il voulu créer ses propres morales, ses propres sources de plaisir, toutes fondées sur une introspection profonde et enrichissante. 
Certes, n'aura-t-il pas de billets verts enroulés dans ses poches, mais c'est une toute autre richesse qu'il possède, la richesse du savoir, de la contemplation, de la fascination, de l'épanouissement. Il vit comme avec la nature, l'ayant aperçue dans sa splendeur naturelle, appris à apercevoir sa mysticité et l'ayant comprise dans sa totalité, alors marche-t-il enfin main à main avec elle.



Ces bonnes gens sociétaires ont eux voulu " transfigurer le monde avant de l'avoir épuisé, l'ordonner avant de l'avoir compris", comme eut dit Albert Camus.
Cette âme tant sage et réfléchie que puérile et innocente, dans un élan de liberté, a décidé d'apprendre à connaître la nature l'environnant et simultanément, de renier la civilisation l'infectant. Il l'a comprise et alors s'est-il senti comme en parfait union avec son décor naturel. Et, c'est celui là même que nous nommons indécent et malpropre, n'est-ce pas sujet de honte que de nommer pareils gens indécents. A l'âme si douce, à l'esprit si sage, le bohémien souhaite tout simplement côtoyer son univers primitif qui n'est autre que la nature dans le vain espoir, mais tout de même bel espoir de rejoindre nos jardins d'antan..
Eh bien jeunes gens, ce sont les autres qui sont exécrables, non le bohémien, ce sont les autres qui ont fait comme germer un cancer sur cette terre, avec leur béton, leur hypocrisie, leurs désirs, leur tyrannie.
Alors ont-ils renié renié leur patrie première, leur seule véritable patrie au profit de fausses et orgueilleuses patries modernes.
Que nous dansons avec l'air, que la pluie nous écrase, que nous chantons avec les échos montagnards, que le soleil nous salue à l'aube...























jeudi 22 mai 2014

Inspiration n°6 : The Magic Bus...

Magda Sayeg

Totalement inopinément, je suis tombé sur cette caravane multicolore qui, comme flottait au milieu de ce champs et il m'a fallu subitement lâcher tout ce que je faisais pour m'attarder un peu plus sur cet objet de fascination.

Lorsque j'ai aperçu cette photo, de manière simultanée les mots Magic Bus ont germé dans mes pensées. ( "Magic Bus", tiré du film Into The Wild - oeuvre exceptionnelle pour ceux qui aspirent à l'aventure et à la découverte de soi-)

Le Yarn Bombing est un concept imaginé par Magda Sayeg, il miroite le street-art, mais au lieu d'utiliser des bombes de peintures, l'artiste s'empare d'un nombre infini de pelotes de laine, d'une aiguille et voilà qu'elle se retrouve à créer de l'art encore inimaginé.
En procédant ainsi, elle apporte un peu de douceur, un peu de chaleur dans ce monde de brutes. Elle prodigue à nos objets de la lumière, de la couleur, comme si elle leur insufflait la vie même.

Je me vois glisser dans de douces et délicieuses rêveries avec cette caravane. Que je m'aventure sur les terres du Pérou. Que je ressente les mirages du désert. Que je côtoie les villageois des Indes. Que je laisse mon corps valdinguer dans l'abîme de l'océan. Que je me perde dans la forêt amazonienne. Que je m'en vais découvrir ce monde.
Quelle perpétuelle fascination... 
Je me sentirais comme exister à chaque instant, comme créer chacune des secondes de ma vie et les ornées de souvenirs précieux...

mardi 20 mai 2014

Chanel à Dubaï : Un Conte des Mille et une Nuit...

La Maison de couture française, Chanel, est le sujet d'un périple fascinant. Après avoir voyager à Saint-Tropez, puis Versailles, passant par Singapour, la maison s'aventure finalement sur des terres orientales.

Pour sa collection croisière 2015, Karl Lagerfeld s'imagine un rêve arabesque. 
Inspiré par la mysticité des déserts infinis et des nuits étoilées, le génie aux lunettes noires fait de sa nouvelle collection un conte des Mille et une Nuit.
Le bleu de la mer, la lumière blanche du soleil, les mirages du désert, Chanel se voit tomber dans de douces rêveries orientales. 
C'est sur un petit îlot idyllique que l'événement est mis en scène. La sévérité du défilé de mode habituel est effacé au profit d'un spectacle plus chaleureux et décontracté, mais tout aussi prestigieux évidemment.

Indubitablement, les mannequins sont ornées de bijoux précieux, de couleurs vivantes, c'est la gloire du baroque qui est chantée, dans toute son opulence, toute sa noblesse...









mardi 13 mai 2014

Le Beige et Le Gris : Un Combat éternel entre Primitif et Civilisé...

















Quelle dureté qu'affirme le gris. Dans son fondement même, il se veut lourd et et sévère. 
Une certaine hostilité en jaillit, comme si toute vie, toute humanité avait été absorbée par la froideur de la couleur. 
Il est ce béton qui robe la terre de sa naturalité, ce monstre qui empêche l'homme de ressentir la divinité solaire; tel un film noir qui se déposerait sur la chaleur humaine, il l'anéantit au point où l'on aurait oublier l'existence même de cette chaleur, l'existence même de la lumière.

Quelle est cette couleur austère qui déshumanise l'humain, mais qui pourtant, demeure l'objet d'une si grande appréciation; aime-t-on peut-être à fuir l'être humain en nous, recherche-t-on alors l'oubli de l'homme primitif, de l'homme sauvage au profit de celui qui se veut éduqué et bienséant, celui qui se veut puissant et tyrannique, celui qui confond le mal avec la vertu.
Qu'elle fasse germé en une une crainte, cette terrible couleur, si puissante qu'elle est, elle  peut jusqu'à cacher le soleil même, elle peut jusqu'à faire de nous des hommes prisonniers du drame de l'existence, prisonniers de l'obscurité qu'insinue le Chaos.
Allégorie de l'homme qui renie sa nature première, communément appelé homme civilisé, le gris est puissant seulement parce qu'on se met à genoux devant lui. Il est supérieur, seulement parce qu'on le laisse nous envahir d'un liquide noir et épais.


Tandis que le beige, oh quelle douce couleur, quelle couleur chantante et dansante, légère et pure. Elle est, à mes yeux, le symbole même de l'homme qui s'est voulu vagabond et libre, l'homme qui ne s'est pas assujettit au gris, mais qui, au contraire, a laisser le soleil pénétrer son âme.

La Nature et lui ne formons plus qu'un ; tandis que de l'autre côté, a germé une vermine, un cancer qui ronge le corps, qui détruit la terre au profit du formidable homme civilisé...