Mots...

Tant de mots. C'est cela tout ce que je puis dire. N'est-ce pas comique et paradoxale qu'étant consciente de la quantité de mots existants, je n'arrive qu'à débiter trois misérables petits mots : tant de mots.
Un impératif intérieur nouveau : décrypter ces oh, si sublimes mots...



01.12.13
LE DIABLE...
Le formidable mot Diable provient du grec ancien Diábolos, il signifie "celui qui divise".
L'esprit, déchiré par le diable, développerait donc un second esprit : l'esprit du mal. En un corps alors,  habiteraient deux âmes, deux âmes en combat éternel, la première et son double. Cette théorie, n'est-elle pas une pensée folle et insensée, une pensée misérable qui tente de justifier le drame de l'existence, de donner une excuse aux crétineries humaines. 
Reprenons, le diable divise, il créerait alors l'opposition, faisant germer en nous cette fatale attirance pour les deux infinis. Comme un pendule, qui d'antan était stable et équilibré, il lui fait inlassablement osciller de gauche à droite delà découle alors l'homo duplex. Cette théorie expliquerait la double postulation de Baudelaire, elle expliquerait le tiraillement constant entre les deux pôles, elle donnerait sens à bien trop de choses en demeurant elle-même insensée...
De plus, Dieu est cet état d'âme serein et tranquille, il est une unité absolue, un infini suprême. Logiquement, le diable étant l'antagoniste de Dieu, n'est pas unité, mais division, n'est pas un infini, communément nommé le jardin d'Eden, mais deux infinis. Il est cette malédiction qui a fait d'une simple conscience pure et apaisée, une conscience double, tourmentée, indécise, précaire et fragile....

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