Obsessions...

Bien qu'étant une personne qui se fait poursuivre inlassablement par l'ennui, je me retrouve par moments être fascinée par un quelque chose, idée ou personne, qui détient ce je ne sais quoi. Devenue idolâtre de ce fanatisme nouveau, j'en suis implacablement asservie jusqu'à en avoir décrypter la source de son pouvoir. Me voilà alors incapable de me limiter à cette phrase, il me faut, tel un impératif intérieur cruel, dominant et dévorant, comprendre ce je ne sais quoi, savoir ce qui se cache derrière ces quatre misérables mots. Ainsi alors germe une obsession en moi...


22.02.15
LE THÉÂTRE DE LA CRUAUTÉ...
Expression introduite par Antonin Artaud, le théâtre de la cruauté est une expression qui met en exacerbe la souffrance d'exister. Artaud aspire à amener le spectateur jusqu'à une sorte de transe lucide, une transe qu'il ne peut ressentir dans la réalité de tous les jours, mais c'est cette même transe qui serait la quintessence du drame de l'existence.

03.12.13
LA PHOTOGRAPHIE...
Capturer un instant, un instant indubitablement unique, un instant totalement insignifiant dans l'existence de la personne, un instant qui simultanément à son apparition disparaît, ceci est pour moi autant beau que inutile. Mais c'est précisément l'inutilité de la chose qui la rend belle je pense.
Dans une vie éternellement changeante existe-il une constante, un quelque chose d'immuable? Chaque seconde qui passe est unique et éphémère certes, mais serait-il possible de trouver un quelque chose de stable dans ce mouvement perpétuel qu'est la vie? Si je fige une seconde et la suivante et celle d'après, une ne sera évidemment pas comme l'autre, mais si je les décortique, les analyse, trouverai-je la constante? Trouverai-je le point commun qui relie toutes ces secondes? Comme des notes de musiques frivoles et dansantes qui, même si différentes, sont pourtant toutes accrochées sur un même et unique fil.
Cette constante qui se retrouverait dans chacune des photos, qui donnerait sens à des secondes totalement insignifiantes, serait-ce cela l'essence de l'homme...




01.12.13
MARINE DELEEW...
Elle est un mannequin qui nous chuchotent l'histoire des tenues lors des défilés, elle leur donne une vie, une symbolique, une signification. Elle et l'habit ensemble, se transforment en une oeuvre d'art prônant la Beauté.
Marine Deleew est rapidement devenue le sujet d'une obsession nouvelle dû à une pureté délicate et sincère qui transparaît derrière chacune de ses photos. Cette pureté fait appel également à une puérilité naïve et fragile. Il est vrai, je suis sous l'impression, peut être illusoire, que Marine nous montre ce qu'elle est, elle ne joue pas sa vie comme la plupart des gens, qu'ils en soient conscients ou non. Elle vit sa propre oeuvre qu'est son existence. N'est-ce pas véritablement beau et suprême de vivre sa propre création...









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