lundi 30 septembre 2013

L'Homo duplex Vera Wang : Un Flux lyrique...

La griffe éponyme de l'artiste Vera Wang exploite la duplicité de l'homme dans sa collection printemps/été 2014 lors de la NYFW. Il est vrai, elle expérimente avec les faces opposées de l'homme, elle joue avec ses discordances extrêmes. Ainsi, comme Baudelaire, la créatrice de mode expose la double postulation de l'homme ; tiraillé entre les deux pôles, il exprime sa nature contradictoire. - C'est bien ce "choc perpétuel de deux infinis" qui est la source du rire et le sujet de l'essai de l'écrivain français, De l'essai du rire -.
Telle un pendule, l'aspiration de la mannequin oscille entre douceur et sévérité, sport et élégance, souplesse et rigidité, simplicité et ornementation de pierreries ; elle ne peut exprimer un seul des deux pôles, car elle est avide des deux infinis. C'est dans cette ardeur et ce zèle implacable que le Beau est révélé.
De plus, le dégradé des couleurs, le jeux de transparence et la fluidité des tenues font de la collection une rivière lyrique, légère, dansante et dramatique. Ainsi, le défilé se métamorphose en un poème lyrique...

défilé de Vera Wang, collection printemps/été 2014
NYFW


collection printemps/été 2014



















collection printemps/été 2014

collection printemps/été 2014



vendredi 27 septembre 2013

L'Urbain : Un Mélange fascinant de l'Underground et de l'Elite...

Le désir de transgression semble être assouvi au défilé de mode de Humberto Leon et Carol Lim (qui a été l'inspiration de la collection) lors de la New York Fashion week. Comme si plongé dans une scène tremblante du film Fast and Furious, une sorte d'excitation délétère paralyse le corps, l'atmosphère de l'underground dangereusement attrayant submerge l'esprit qui ne peut que céder aux voluptés du côté obscur des choses. 
Il est vrai, l'homme, s'il se juge assez courageux pour être honnête avec lui-même, avouera qu'il aime défier et jouer avec les interdits, qu'il recherche l'adrénaline cachée dans ces actes prohibés. 
Ici, les créateurs de mode nous nourrissent de cette excitation condamnée, ils nous servent le fruit interdit sur un plateau d'or. Dans une atmosphère vibrante qui se sait séduisante, les mannequins éveillent notre puérilité, notre fascination enfantine pour les choses interdites.

NYFW
collection spring/summer 2014

La griffe expose un aspect de la vie urbaine qui est souvent mis à l'écart, voire même dénigré ; jugé comme mauvais et inférieur, tel un paria, il s'est retrouvé forcé de se développer où l'on ne pouvait le voir : dans l'underground. 
C'est ainsi que Humberto Leon et Carol Lim s'aventurent sous l'axe horizontal de la vue, ils plongent dans l'abîme, voyagent vers les terres ténébreuses du mal et, en extraient une beauté rare et étrange.
Les créateurs infusent la modernité des générations nouvelles à la tradition classique. Leur collection printemps/été 2014 incarne la ville de New York sous tous ses aspects : elle est un mélange fascinant de l'underground New yorkais et de l'élite du fabuleux Manhattan...

NYFW
collection spring/summer 2014


NYFW
collection spring/summer 2014






mardi 24 septembre 2013

La Parisienne : L'Incarnation d'une Indifférence dédaigneusement architecturée...

La parisienne, elle est cette femme impénétrable qui, derrière ses lunettes de soleil, transparaît comme condescendante et dédaigneuse. 

De Garance Doré

Refusant de succomber à son instinct grégaire, elle ne se laisse pas guider par les diktats de mode. En effet, la parisienne se montre insensible aux règnes éphémères des tendances ; s'étant nommée sa propre souveraine, elle s'habille selon son zèle. Il est vrai, elle projette une dureté et une audace irrévérencieuses, pourtant ces traits de caractère communément admis comme vices, peuvent également être jugés comme de précieuses qualités : sa franchise, certes impassiblement acérée et souvent confondue avec une dureté cruelle, ne laisse aucune place à l'hypocrisie. Elle s'habillera alors comme bon lui semblera, sans cacher sa personne derrière les tendances déclarées par les magazines de mode, pour précisément laisser son esprit s'affirmer.
Son âme libre fait d'elle le sujet tant d'une crainte que d'un dégoût voire même d'un mépris. Ce dégoût en question provient indirectement de la crainte qu'elle provoque en les personnes. L'indifférence à tout qui est projetée n'est en réalité que dissimulation, effectivement chaque détail détient son importance et son utilité. Pourtant, la parisienne s'efforce à les faire sembler inopportuns et hasardeux.
Rédigeant cet article, une porte de ma conscience s'est déployée, présentant un aphorisme d'Emile Cioran : "Se prétendre plus détaché, plus étranger à tout que n'importe qui, et n'être qu'un forcené de l'indifférence". La parisienne adopte vaguement cet écrit, effectivement elle se contraint à sembler étrangère et indifférente au monde qui l'entoure, comme si elle ne pouvait en aucun cas, appartenir à ce dernier, mais plutôt à une réalité supérieure. Pourtant cette négligence et indifférence apparentes à tout sont en réalité le résultat d'une architecture vigoureusement travaillée et, un quelque chose d'invisible, agissant comme un impératif intérieur, l'astreint à paraître indifférente et détachée.
Ces impératifs intérieurs, cet esprit précaire et tourmenté, cette délicate âme de philosophe, cette overdose de café, cette avidité implacable de savoir, de beauté, d'étrangeté, cette tyrannie personnelle, cette recherche de beauté cachée, ce savoir-vivre austère, cette envie insolente de liberté, tout cela, résidant en une seule personne, donne naissance à la formidable Parisienne...







Clémence Poésy,
Une Parisienne

lundi 23 septembre 2013

Dolce & Gabbana : Une ancienne Divinité mythique...

Le passé et le présent s'embrassent dans la nouvelle collection de la maison de couture italienne Dolce & Gabbana donnant à des beautés modernes un éclat de la magie de l'ancienne Sicile grecque. La maison s'inspire également du film de Federico Fellini Satyricon qui met en scène le périple d'un demi-dieu. L'oeuvre prend place dans la magnificence de la Rome impériale où le directeur italien infuse l'esprit baroque de manière exacerbée et s'amuse à troubler la frontière entre réalité et rêve.
Tel un doux parfum, un air de romantisme nostalgique se propage dans toute la salle lors défilé de la fashion week de Milan, offrant aux personnes un chimérique voyage vers le passé qui permet de ressentir la gloire, jadis si douce et belle.
Les frontières entre réalité et fiction, entre hommes et Dieux semblent disparaître, car comme si plongés dans une formidable histoire mythologique, les mannequins se dévoilent à nous à l'instar de beautés divines. Elles incarnent les déesses avec leurs couronnes angéliques dorées de fleurs et leurs habits ornementés qui ne manquent pas d'être dignes d'une noblesse divine. Défilant une à une, les mannequins racontent une histoire mythique, chuchotant des mots romantiques, elles chantent l'union de l'ancien et du moderne, du réel et du chimère, de l'homme et des dieux...

collection Printemps/Eté 2014
collection Printemps/Eté 2014






collection Printemps/Eté 2014















collection Printemps/Eté 2014
collection Printemps/Eté 2014
collection Printemps/Eté 2014




















Défilé vu à la Fashion Week de Milan...

vendredi 20 septembre 2013

L'Allure : Une secrète Révélatrice de l'Essence même d'une personne...

Les habits ont leur importance qui est indéniable, certes, mais l'allure, l'allure que la personne dégage détient une valeur qui est beaucoup plus grande, puissante et révélatrice que l'habit en soi.
Je désire m'attarder sur l'importance et le rôle que joue cette allure à l'aide d'une photo qui est ma muse pour cet article :

De Garance Doré

La nonchalance intelligible de cette femme est à envier. Elle remet en cause toute valeur de l'habit au profit de l'allure même de la personne. En effet, il semblerait que c'est dans l'essence même de sa personne, que la mannequin trouve sa puissance ; qui pourtant ne cherche pas à être sous le feu des projecteurs, elle désire précisément demeurer discrète et garder secret sa lumière. Delà découle son naturalisme pur et sincère qui ne manque pourtant pas d'attirer tous les yeux qui l'entourent.
Il est vrai, bien que cette femme désire paraître simple et discrète, son allure dérobe toutes le lumières, faisant d'elle la seule étincelle visible qui jaillit d'une confiance nonchalante et détachée de son propre pouvoir ; n'est-ce pas cela la modestie...

jeudi 19 septembre 2013

Zéro : La Quintessence de la Pureté...



Zéro ;  il est un nombre pur, ni positif, ni négatif. C'est pour cela que la créatrice de mode, Maria Cornejo, incorpore ce mot dans l'appellation de sa griffe, Zero + Maria Cornejo.
Incarnant une vision pure et délavée des tendances éphémères de nos jours, la ligne miroite une allure épurée et simpliste, qui paradoxalement ne manque pas de surprendre les individus à chaque collection nouvelle présentée lors de la fashion week de Paris. En effet, bien qu'elle ne réponde nullement  à une luxure extravagante, c'est dans son architecture tranchante et ses détails intelligents qu'elle trouve son pouvoir.
Les créations, faisant preuve d'une modeste simplicité, révèlent à celui qui est rigoureux une idée réfléchie, une volonté de sévérité tout de même féminine et, un réalisme plutôt naturel dépourvu d'ornementation excessive qui donne à la ligne sa brillante intemporalité, en incarnant tout de même une ambiguïté mystérieuse et attirante : le premier atelier de la créatrice nommé Zéro vibrait d'une attitude artistique et créative, tel l'atelier d'un artiste marginal et solitaire enveloppé dans sa bulle indéchiffrable de poète incompris, il laisse transparaître dans la griffe un caractère énigmatique...











mardi 17 septembre 2013

La fashion week : Une Renaissance de la magnificence de la Cour...

La fashion week de Paris est la plus importante des quatre semaines de défilés internationales prenant place à Londres, Milan et New York. L'évènement qui existe depuis 1973, se déroule dans la magnificence du  carrousel du Louvre situé sous les jardins exotiques des tuileries. Pendant une semaine, la ville se métamorphose en une féerique bulle de mode et se trouve être imprégnée d'un nouvel air multicolore, rempli de frivolité.
Telle une nouvelle version de la cour du roi Henri II, Paris ne devient plus qu'un lieu de plaisirs, d'apparences et de magnificence, envahit de créatures d'un autre monde, d'une beauté et style si sublimes que les rues même de la ville deviennent des défilés en soi. Les maisons de couture, tells que Balenciaga, Balmain, Jean-Paul Gaultier, Céline, etc, semblent être les rois et reines de cette cour, il est vrai, ils ne manquent certainement pas d'être vénérés comme tels. Et, Les salons et cafés mondains se travestissent en des défilés de mode haute couture : loin les belles paroles portées sur les voluptés et sentiments de la vie, des mannequins vêtus brillamment viennent chuchoter des merveilles à nos oreilles et éveiller dans l'âme les goûts dangereux des chimères...

Dries Van Noten

Viktor and Rolf









samedi 14 septembre 2013

Serge Gainsbourg : Un Dandy poétiquement maudit...


Se prouvant audacieusement capable de dire l'indicible et de penser l'impensable, Serge Gainsbourg avait tendance à se retrouver au plein milieu de nombreux scandales de son époque, non si inopinément vu qu'il en est était lui-même la cause. Il invoque en nous tant du dégoût que de l'admiration, effectivement, son allure de poète maudit, troublé et marginal n'a pas manqué de charmer les plus belles des femmes telles que Brigitte Bardot et Jane Birkin. 
Ayant souffert toute sa vie d'un sentiment de rejet et de l'image que renvoie son miroir, l'artiste a certainement mené une vie troublée et précaire, ce qui a fait de lui un homme cynique et froidement noir. Néanmoins, cette philosophie nihiliste dont il vivait, n'a pu atteindre son apparence esthétique. En effet, il a tenu intacte son image de dandy incompris.
Ayant fait l'éloge de l'écrivain Charles Baudelaire dans une des ses chansons "le serpent qui danse", Gainsbourg semble avoir également adopté certains de ses dires, car, bien qu'il fut le sujet de la décrépitude délibérée et désintégration lente et laide du corps, il maintenait tout de même son apparence vestimentaire au paroxysme du style ; effectivement comme l'eut dit Charles Baudelaire, le dandysme est "le dernier acte d'héroïsme". S'abandonnant aux voluptés obscures et interlopes de la nuit, Gainsbourg a laissé son corps valdinguer où bon lui semblait, tout en maintenant évidemment un style digne d'un homme errant dans les hautes sphères de l'esprit. Le poète maudit a littéralement incarné les mots de Baudelaire, son allure dandyesque a été son dernier acte d'héroïsme avant de se livrer à la mort...








mardi 10 septembre 2013

Givenchy : Un Sensualisme obscurément Romantique...

Givenchy nous dérobe de notre entendement, nous laissant entièrement portés par nos émotions et sensations qui deviennent le sujet d'une précarité implacable. Autant le trouble que la félicité submergent le corps à la vue de ses mannequins éperdument discordants. 
la maison de haute couture française surgit dans la capitale de la mode dans les années 50, faisant preuve d'une modernité enviable, elle attire, tel un aimant, les grands personnages, allant de la douce et tendre Audrey Hepburn jusqu'à la famille Kennedy elle-même. Ayant voyagé entre les mains du provocateur extravagant : John Galliano, l'enfant terrible, Alexander McQueen, pour enfin aboutir au génie Ricardo Tisci, la griffe ne manque pas de révéler ses traces dans chacune des ses collections.

L'architecte premier de la maison, Hubert de Givenchy, avait tendance à marquer ses créations d'un romantisme souple et féminin ; aujourd'hui également, la ligne incarne un romantisme. Pourtant, telle une créature redoutable et anarchique, empoisonnée par le venin du XXIe siècle, elle produit un romantisme quelque peu discordant qui ne manque pas de susciter une angoisse captivante, une angoisse presque séduisante qui aurait le pouvoir, si elle le voulait, de paralyser le corps jusqu'à même figer le battement du coeur...


Collection automne/hiver 2005


campagne publicitaire automne/hiver 2005




collection printemps/été 2011

lundi 9 septembre 2013

Chanel : Un Dédain autant puissant que les Astres...

Cette saison la maison de couture Chanel transgresse audacieusement les lois de la nature. Karl Lagerfeld, en défiant et devançant les lois de la gravité, donne vie à des créatures atypiques et libres de la pesanteur originelle. Pour sa collection automne/hiver 2013, il transporte ses mannequins dans l'espace où toute dimension semble être évanouie, tout poids aboli sous l'emprise d'une nouvelle force génératrice : CHANEL.
Le dictateur de mode aux lunettes noires insuffle à ses mannequins la puissance et beauté des astres en proposant une architecture acérée et tranchante qui pourtant, dégage une insouciance admirablement dédaigneuse. Karl Lagerfeld photographie lui-même les femmes dans un décor épuré d'une navette spatiale où les corps flottent avec une grâce délibérément audacieuse. Le cadre crée un contraste foudroyant avec la sévérité imposante des mannequins qui, errant aux côtés des astres, ne manquent pas de chanter leur puissance.





Embrassant tweed et cuir, la collection expose une masculinité qu'avait été instaurée par l'architecte même de la maison : Coco ;  tout en gardant une féminité souple et délicate, digne d'une femme fatale.
N'étant asservit à plus aucune loi, Lagerfeld se permet d'exploiter son côté avant-gardiste en jouant avec différentes formes et matières qui donnent à la collection une originalité non si inopinée, venant du génie lui-même...

vendredi 6 septembre 2013

L'Austérité : Une Idée qui jaillit intense dû à sa forme contraignante....

En réaction de l'extravagance, des excès lyriques, de l'exagération des sentiments et du moi de l'époque Romantique et Baroque, jaillit un autre mouvement : le Parnasse. Il a pour but de valoriser l'art poétique par la retenue, par une forme d'ascétisme. Le parnassien est en quête de la perfection et cette recherche le mènera à être implacablement rigoureux. La forme, étant sévère et réfléchie, ne laisse aucune place à l'embellissement inutile des vers. C'est ainsi, que le poète atteindra le beau, écrivain Charles Baudelaire l'eut affirmé : "Parce que la forme est contraignante, l'idée jaillit plus intense". En effet, dépourvue de l'ornementation excessive des vers, la poésie aura la possibilité de faire apparaître sa pensée.

C'est effectivement ce mouvement poétique qui se cache derrière l'idée du less is more. L'individu adhérant à cette philosophie, marquera son style par une forme d'ascèse, une forme de retenue. Certes, à première vue, il semblera être dépouillé de toute personnalité, de toute couleur, de toute créativité, pourtant, apparaîtra à celui qui est patient et persévérant, une idée, une pensée intense et profonde. Les eaux de cet individu se prouvent être calmes et sages, néanmoins, c'est souvent ces mêmes eaux qui ont des profondeurs insoutenables ; ceci miroite l'habillement de la personne en question, sa coquille d'habits paraît sobre et démunie de vie, tandis que l'austérité de celle-ci est en réalité une architecture calculée laissant transparaître une idée intensément pure et réfléchie.














































Le Baroque et le Romantique, faisant preuve d'une ornementation excessive, d'une exaltation des sentiments, exagération des couleurs, miroitent l'idéologie go big or go home. Certes, à premier abord, l'individu embrassant cette pensée paraît débordant de joie, de vie, de personnalité, pourtant, comme le mouvement, il se laisse bercer voluptueusement par le rythme artificiel des vers dramatiques : ses eaux paraissent profondes et énigmatiques, mais, c'est précisément parce qu'elles manquent de profondeur, que l'individu s'oblige à les troubler, à faire apparaître des vagues remplies de terreur et de caractère.
Ainsi, c'est parce qu'il n'existe aucune réelle idée derrière sa coquille d'habits, qu'il se force à la décorer démesurément dans le but de créer une illusion de pensée...








mercredi 4 septembre 2013

Pierre Balmain : Une Poésie dramatiquement acérée...

Une élégance acérée et tranchante ; un luxe exclusif et obscur et, une allure tant énigmatique que séduisante. C'est avec ces outils que Pierre Balmain, la seconde ligne de la maison parisienne Balmain, nous attire dans sa sphère exclusive, située au-dessus de l'ici bas, il nous invite, peut-être même nous force-t-il à prendre ce voyage vers des terres plus noires, plus tranchantes remplies de volupté, où le beau est caché sous les rochers les plus lourds. Ainsi, comme hypnotisé, notre corps s'apprête à prendre la route vers les ténébreuses terres qui promettent une beauté plus belle encore que la beauté.





La femme entre dans un dangereux jeux de cache-cache tant dans les différentes matières des habits que dans son rôle dans le court métrage de Pierre Balmain pour sa collection automne/hiver 2012. Tandis que l'homme, oscille comme un pendule, du dandy classique au motard plutôt rebelle, cet esprit mouvementé prodigue à la collection son air de puissance et d'exclusivité. Leurs mains et yeux se rencontrent créant une tension dramatiquement poétique et romantique. Menant une humeur plutôt sinueuse, cette histoire d'amour révèle des aspects atypiques et acérés...

 Melissa Stasiuk et Adrien Soares
dans le film de Pierre Balmain
collection automne/hiver 2012

lundi 2 septembre 2013

Le jardin secret de Dior : Une ténébreuse Féerie impénétrable...

La  maison Dior nous révèle sa collection automne/hiver 2013 de manière à se trouver entièrement éberlué devant la ténébreuse, tout de même féerique atmosphère du court métrage filmé dans les environs du château de Versailles.
L'énigmatique Daria Strokous entre en course dans la magnificence et grandeur de la cour du Château de Versailles et l'étrangeté décadente des sous-bois environnants.




Plongé dans un univers parallèle, secret, impénétrable et fascinant, se dévoile à nos yeux des créatures féeriques aux yeux bandés laissant pénétrer dans la délicieuse et ténébreuse noirceur de la forêt, un arc-en-ciel de couleur. L'épais brouillard obscur fait du soleil une petite étincelle de lumière et des arbres, des personnages presque fantomatiques. La maison Dior ne manque pas d'émoustiller nos sens, inspirée de l'oeuvre d'art Le Déjeuner sur l'herbe d'Edouard Manet, elle nous promet un monde de féerie avec des couronnes de fleurs sauvages multicolores, des colliers de perles embrassant la douce et froide peau rosée de son égérie où l'obscurité chatoyante submerge notre corps d'un doux poison jusqu'à nous enivrer de volupté...