dimanche 7 septembre 2014

Pensée n°3 : Comédie infernale...

Si grande frustration.
Pour la première fois, j'en connais la raison.
Raison rongeante, elle exige la fin de moi,
Pour céder sa place à un autre soi.
Un soi prémâché, préconstruit, un masque parfait,
architecturé jusqu'au détail près.
Fabriqué par les diktats, modulé par les tyrans,
Imaginé par les mauvais qui se nomment bons, 
les faibles qui se prétendent puissants.
devrais-je subir et périr, me révolter, me libérer?
L'ardent besoin de vivre, n'est il pas en mon droit de l'assouvir.

Tragédie grecque, peut-être suis-je de ceux qui perpétuellement rouleront la pierre.
Il en faut n'est-ce pas, des perdants dans cette guerre.
Mais quelle est donc cette guerre qui n'existe que dans mon pays.
Quelle est donc cette haine qui à jamais me poursuis.
Devrais-je me soumettre à la machine infernale, 
peut-être m'évader sur un autre plan astral.
Où le concept de guerre, notion de culpabilité ne sont choses existantes,
où il n'y a besoin de plier ses genoux face à des sangsues mordantes.

Si grande frustration.
Pour la première fois, j'en connais la raison.
Sotte raison, c'est la solution que je guette.
Peut-être sur d'autres terrains devrais-je mener ma quête.
Qu'en est-il de cet ailleurs si divin.
Atteignable, ou source d'insondable chagrin.
J'ignore la réponse, peut-être est-ce ainsi qu'il le faut.
Pour demeurer encore un jour vivant,
la quête alors, du divin.
Mais quelle est cette quête que j'impose à mon être.
Quelle est cette insatisfaction que subit ma faim.
faim insatiable, connaîtrai-je l'assouvissement.
Réponse illusoire, fait-elle partie du grand destin.
Destin de l'homme, est-ce cela la réelle comédie.
Comédie infernale, où siège sur son trône l'essence du Mal.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire