lundi 10 mars 2014

Le culte du Noir : Un Néant...


Quelle est cette fascination qui rôde autour de la couleur noire ? D’où proviennent cet amour et confiance inébranlables que nous mettons dans le noir ? Qu’est-ce qu’il a de si puissant ?
Me voilà avec une nouvelle question ; bien que plutôt banale, elle n’avait pourtant jamais encore apparu dans mon esprit avant aujourd’hui. Donc me voilà en train de dégorger mes pensées espérant qu’en écrivant brutalement et intuitivement,  me viendra la réponse à cette question plutôt banale.
Le noir…
il est le mélange des trois couleurs primaires, couleurs qui donnent vie à toutes les autres existantes ; il aura effectivement besoin du jaune, bleu et rouge pour trouver son existence. En une même couleur loge la totalité des couleurs existantes. Peut-être la puissance du noir provient-elle de ce fait ? Si j'interprète, voire même surinterprète cette constatation, je suis menée à penser que le noir représente la totalité de l'univers et non des couleurs uniquement ; univers dont nous ne connaissons qu'un misérable pour cent, et encore ne suis-je pas bien trop gentille en prétendant connaître même le un pour cent de cet infini. Cette couleur serait l'allégorie du néant, l'allégorie de ce tout qui n'est en réalité qu'un immense vide, un infini rempli de mystère et d'énigmes oh si fascinantes. Rien n'est visible dans le noir, comme ce néant dans lequel nous vagabondons tous comme de aveugles prétendants.

Il est vrai, il serait bien trop triste de penser que la seule raison cachée derrière notre amour pour cette couleur est le fait qu’il flatte notre silhouette. Je refuse de prétendre que nous sommes des hommes aussi superficiels, aussi plats que cela.
Me voilà alors, avec une pelle à la main, en train de creuser, creuser dans le but de trouver plus de profondeur dans nos choix. Sûrement que je creuse inutilement, c'est cela ma faiblesse d'homme qui me force d'apporter une symbolique à tout ce que je vois, car je ne peux accepter les choses telles qu'elles se présentent à moi, tout ce que mes deux yeux perçoivent, l'oeil de ma conscience désire y voir également ; celui-ci interprètera ce qu'il aperçoit, il voudra lui donner un sens, une raison, une cause. 
L'oeil de ma conscience décide alors que le noir est l'image du néant, de ce rien qui finalement forme le tout...



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